Anesthésie & Réanimation

Découvrez notre service d'anésthésie-réanimation à Morlaix !

L’anesthésie permet la réalisation d’un acte chirurgical ou médical (endoscopies digestives) dans des conditions de confort et sécurité optimisées.

Qu'est-ce qu'un anésthésiste ?

Le médecin anesthésiste-réanimateur est un médecin spécialisé dans des traitements et techniques qui permettent d’assurer les grandes fonctions de l’organisme.
En réanimation, ces techniques servent à prendre en charge des patients avec un risque vital immédiat. En anesthésie, elles servent à mettre le patient dans un état de conscience et de confort compatible avec l’intervention prévue, avec une sécurité maximale.

Le médecin anesthésiste-réanimateur travaille souvent en collaboration étroite avec des infirmiers-anesthésistes (eux aussi spécialisés en anesthésie) qui l’assistent dans sa tâche.

Pendant l’intervention, il veille au confort et à la sécurité du patient en adaptant ses techniques en fonction de la chirurgie et des spécificités de chaque patient.
Après l’intervention, il peut encore ajuster les traitements en fonction des besoins des patients pour les aider à retrouver leur autonomie le plus rapidement possible et avec le plus de confort possible.

Chacune des techniques d’anesthésie, locorégionale ou générale, possède des avantages et des inconvénients spécifiques. En fonction de la nature de l’intervention et en tenant compte de la préférence du patient lorsque cela est possible, le médecin anesthésiste-réanimateur opte pour le mode d’anesthésie le plus pertinent.

Qu'est-ce qu'une anesthésie générale ?​

L’anesthésie générale consiste à administrer des médicaments pour mettre le patient dans un état d’inconscience afin qu’il puisse être opéré sans en avoir de souvenir.

Arrivé en salle d’intervention, l’équipe d’anesthésie installe le patient le plus confortablement possible, avec un masque (à oxygène) et le matériel de surveillance habituel. Une fois que les protocoles de vérification sont validés, elle administre les médicaments anesthésiants par la perfusion déjà en place. (Pour certaines interventions chez les petits enfants, le médecin anesthésiste peut préférer utiliser des gaz anesthésiants dont les vapeurs passent par le masque).

En pratique, ce sont des traitements très efficaces (ils agissent en moins d’une minute) mais qui s’éliminent très vite. L’équipe d’anesthésie administre donc les anesthésiques en permanence jusqu’à ce que le chirurgien ait terminé son intervention. La durée de l’anesthésie générale est donc adaptée sur mesure : lorsque l’intervention est finie, l’équipe d’anesthésie arrête d’administrer les médicaments anesthésiants et ils s’éliminent tout seuls en 5 à 20 minutes selon le protocole utilisé.

L’intubation est une technique permettant de placer un patient anesthésié sous respirateur. Il s’agit d’un protocole de sécurité de routine, nécessaire dans la plupart des anesthésies générales. Dans certains protocoles d’anesthésie générale, l’intubation n’est pas systématique, c’est le médecin anesthésiste qui adapte son protocole en fonction des besoins de l’intervention et des caractéristiques du patient.

Un cas particulier de l’anesthésie générale : la sédation. Elle est réalisée grâce aux mêmes médicaments que l’anesthésie générale mais avec des doses beaucoup plus faibles. Plusieurs degrés de sédation sont possibles :

  • Légère (à visée relaxante),
  • Modérée (il est possible de ne pas se souvenir de toute l’intervention),
  • Profonde (le vécu pour le patient est le même que pour une anesthésie générale).

Les mesures de sécurité sont identiques à l’anesthésie générale, mais la respiration naturelle du patient est conservée.

La sédation peut être utilisée pour accompagner des procédures sous anesthésie locale ou régionale, et lors d’explorations médicales désagréables ou douloureuses, comme les endoscopies digestives.

Qu'est-ce qu'une anesthésie loco-régionale ?

Le principe de l’anesthésie loco-régionale est de bloquer le passage des informations nerveuses entre la zone opérée et le cerveau.

Elle permet donc d’insensibiliser une zone du corps comme la main par exemple. C’est une technique puissante qui peut également engourdir les muscles et donner la sensation étrange d’avoir un membre paralysé transitoirement.

Elle est réalisée par le médecin anesthésiste-réanimateur grâce à une infiltration d’anesthésique local à côté des nerfs qui innervent la zone opérée. Le temps d’installation est de 5 à 30 minutes selon la taille des nerfs anesthésiés. Le liquide anesthésiant se résorbe tout seul en quelques heures (environ trois heures le plus souvent).

En théorie, toute anesthésie loco-régionale peut s’avérer incomplète et nécessiter un complément d’anesthésie, voire une anesthésie générale. En pratique, nos médecins anesthésistes utilisent l’échographie qui permet une précision remarquable lors des infiltrations et garantie une grande efficacité. Évidemment, si besoin, le médecin anesthésiste-réanimateur peut également associer une sédation sur mesure pour plus de confort.

La rachianesthésie et l’anesthésie péridurale sont deux formes particulières d’anesthésie locorégionale. Le produit anesthésique est injecté à proximité des nerfs qui émergent de la moelle épinière, au niveau du dos. Elles permettent d’endormir les deux jambes et le bas-ventre, par exemple.

L’anesthésie régionale peut aussi être utilisée à visée antalgique en plus de l’anesthésie générale afin d’améliorer le confort dans les suites d’une intervention qui peut être douloureuse. Dans ce cas, le médecin anesthésiste-réanimateur privilégie des anesthésiants locaux de longue durée d’action, permettant un engourdissement de la zone concernée pendant 12 à 48 heures.

Préparer le patient à une anésthésie

Quand faut-il bénéficier d’une anesthésie ?

En théorie, tout acte chirurgical, obstétrical (accouchement par voie basse ou césarienne) ou médical (endoscopie, biopsie…) nécessite une anesthésie.

Comment se déroule la consultation pré-anesthésique ?

La consultation d’anesthésie est réalisée plusieurs jours en amont de l’intervention et a deux objectifs.

Dans un premier temps, le médecin anesthésiste-réanimateur récupérera les informations dont il a besoin pour préparer et adapter le protocole d’anesthésie : antécédents (médicaux, allergies, chirurgies, maladies chroniques, etc.), caractéristiques physiques (taille et poids), traitements en cours, dernière prise de sang et éventuels avis de spécialistes.

Ensuite, lorsqu’il a toutes les informations dont il a besoin, le médecin peut vous expliquer le ou les protocole(s) d’anesthésie le(s) plus adapté(s) pour vous et votre chirurgie. Il vous dira également s’il y a des adaptations à faire avant l’intervention (modification des traitements par exemple) et comment vous préparer le jour de l’intervention.

En fin de consultation, s’il vous reste des questions sur l’anesthésie, n’hésitez pas à en parler avec le médecin. Il vous remettra également un formulaire d’informations plus générales sur l’anesthésie, que vous aurez le temps de lire chez vous et qui est à rapporter signé le jour de l’intervention.

Pendant la période entre la consultation d’anesthésie et l’intervention, s’il y a des éléments nouveaux vous concernant (modification de traitement, modification de votre état de santé) ou si vous avez d’autres questions, vous pourrez toujours appeler le secrétariat d’anesthésie pour en parler.

L’angoisse et le questionnement des patients vis-à-vis de l’anesthésie sont compréhensibles. La consultation pré-intervention avec l’anesthésiste est le moment opportun pour lui faire part d’un éventuel stress et de craintes particulières. La présence d’un proche du patient est possible et parfois souhaitable pour poser des questions complémentaires.

Dans certains cas, des examens complémentaires sont nécessaires et vous seront prescrits lors de la consultation d’anesthésie. En effet, certaines pathologies peuvent nécessiter un traitement préopératoire ou engendrer une modification de la prise en charge anesthésique ou chirurgicale. Ces examens complémentaires peuvent aussi servir de référence pour apprécier l’évolution postopératoire.

 

Découvrez notre équipe d'anésthésiste à Morlaix !

Dr AMADEI
Laurent

Borg ruddy

Dr BORG
Ruddy

Maussion eloise

Dr MAUSSION
Éloise

Dr KERAUTRET
Philippe

Foire aux questions

Quels sont les risques liés au tabac ?

Anti tabac pour un parcours patient securise 2
Anti tabac pour un parcours patient securise 1

L’anesthésie générale dure a minima la durée de l’intervention. L’administration des médicaments anesthésiants est poursuivie en permanence jusqu’à ce que l’intervention soit terminée. Ils s’éliminent spontanément avec un retour à la conscience en 5 à 30 minutes selon le protocole utilisé. Il faut en général entre 45 minutes et 1 heure pour se rétablir complètement après une anesthésie générale. Cette durée peut varier en fonction des médicaments utilisés avant ou après l’intervention chirurgicale.

La durée des anesthésies locorégionales dépend de l’anesthésique local utilisé et du type de blocs nerveux. Pour une opération de la main ou du pied, elle dure environ 3 heures avec des variations selon les patients. Le médecin anesthésiste peut aussi utiliser des anesthésiques locaux de plus longue durée d’action dans certains cas pour avoir une action anti-douleur prolongée jusqu’à 12 à 48 heures.

L’anesthésie est une pratique de routine, réglementée, protocolisée et les risques sont très faibles. Les complications graves de l’anesthésie, qu’elles soient cardiaques, respiratoires, neurologiques, ou allergiques sont devenues exceptionnelles.

Il existe quelques inconvénients, qui restent rares, comme les nausées (mais il existe des médicaments efficaces pour les contrer), des traumatismes dentaires lors de la mise en place du dispositif d’oxygénation (favorisés par les dents fragiles et les petites ouvertures de bouche), ou encore des maux de gorge à la suite de l’intervention. Les accidents liés au passage de vomissements dans les poumons sont très rares si les consignes de jeûne sont bien respectées.

En fin d’intervention, le patient est surveillé de manière continue dans une salle de surveillance post-interventionnelle (SSPI ou salle de réveil).

Les médicaments utilisés lors de l’anesthésie générale vont interagir avec le fonctionnement du cerveau, du cœur et des poumons avec, parfois, des altérations mineures du fonctionnement de ces organes, résolutives en quelques jours. Il est possible de ressentir des engourdissements, des troubles du jugement et/ou de la mémoire dans les heures qui suivent une anesthésie. Tous ces signes régressent très rapidement. Par sécurité, il est interdit de conduire le soir d’une anesthésie et les sorties en ambulatoire (le jour même de l’intervention) sont possibles uniquement en présence d’un accompagnant.

Après une rachianesthésie ou une anesthésie péridurale, une difficulté à uriner peut nécessiter la pose temporaire d’une sonde urinaire. Des maux de tête peuvent survenir et nécessiter parfois un repos de plusieurs jours et/ou un traitement spécifique.

Si une dose importante d’anesthésique local passe dans le sang, des signes d’intoxication peuvent apparaître comme des troubles neuro-sensoriels (visuels, gustatifs ou auditifs) et des palpitations mais il existe un antidote. Grâce à l’utilisation de l’échographie depuis la fin des années 2000, les cas d’intoxication sont devenus exceptionnels car elle permet d’éviter les vaisseaux sanguins.

Après la levée complète de l’anesthésie régionale, des cas d’irritation nerveuse ont été décrits (5/10 000). Ils arrivent préférentiellement sur des nerfs fragilisés et sont majoritairement résolutifs en quelques semaines.

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Numéro du standard : 02 98 62 36 70

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